L’inscription envisagée de l’Okoumé (Aucoumea klaineana) à l’annexe II de la Convention CITES par l’Union européenne pourrait avoir de lourdes conséquences pour le Gabon, principal exportateur de cette essence de bois vers l’Europe. Pilier de l’économie nationale, l’Okoumé génère des milliers d’emplois et contribue significativement aux recettes publiques. Cette décision, qui limiterait son commerce international, risque de provoquer une chute des exportations, un recul du PIB et une instabilité sociale dans les régions dépendantes de la filière bois. Malgré les efforts du Gabon pour une gestion durable des ressources forestières, notamment par la certification forestière et la transformation locale, ces restrictions seraient perçues comme une sanction injuste contre une économie peu diversifiée. Le Réseau Roscevac appelle à des discussions entre l’UE et les autorités gabonaises, ainsi qu’à un soutien concret pour préserver cette ressource stratégique tout en évitant une crise socio-économique majeure.